Greffes de cheveux, Kapich vous informe au sujet des différentes techniques

Greffes de cheveux kapich vous informe sur les différentes techniques - Kapich
La greffe de cheveux, un sujet complexe ? FUT, technique de la bandelette, FUE, FUE patchy, sans rasage, sur cheveux longs, FUE automatisée, DHI, IFA, Artas... on s’y perdrait.
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Si une intervention de greffe de cheveux réussie nécessite absolument expertise ET expérience, le principe reste le même : on prend des follicules pileux à l’arrière de la tête et les côtés pour les replanter là où vous en avez besoin. Pourquoi autant de sigles pour parler de méthodes de greffe de cheveux ?

Kapich fait le point sur les différentes techniques de greffe de cheveux, et leurs variantes, qui se distinguent en fait par leur technique d’extraction.

La méthode “à l’ancienne” : la FUT

Datant des années 90, la FUT, dont les lettres signifient “Follicular Unit Transplantation” pour transplantation d’unités folliculaires, est la plus ancienne technique de greffe de cheveux.

C’est une méthode chirurgicale ; elle est donc forcément pratiquée par un chirurgien. Elle consiste à découper une bandelette de peau à l’arrière de la tête, dont la taille va varier en fonction de l’estimation du nombre de greffons nécessaires. Le lambeau cutané est ensuite lui-même découpée en unités folliculaires – des follicules d’un, de deux ou plusieurs cheveux selon les besoins du patient – à l’aide d’un microscope. La cicatrice est ensuite suturée. Et les greffons réimplantés dans les zones du cuir chevelu qui en ont besoin.

La FUT ou “technique de la bandelette” a des avantages, notamment la possibilité d’extraire un très grand nombre de greffons d’un seul coup et assez rapidement puis de les réimplanter, mais possède deux inconvénients majeurs : elle laisse une cicatrice à l’arrière de la tête et ses suites sont généralement douloureuses.

 

La méthode moderne, non invasive ou “sans cicatrice” : la FUE

Dans le domaine de l’esthétique, les patients recherchent des solutions non invasives et compatibles avec leur mode de vie. Cela se ressent dans l’engouement pour les solutions sans chirurgie dans le domaine de l’anti-âge, avec des suites simples et un temps de récupération rapide. La greffe de cheveux ne fait pas exception.

La FUE répond à cette demande : pas de découpage au bistouri, ni de cicatrice horizontale à l’arrière de la tête pas toujours discrète, et adieu douleurs post-opératoires. En FUE – ou Follicular Unit Extraction – on extrait les follicules pileux dans la zone donneuse un par un.

Imaginez : un peu comme on déterre des carottes en remuant la terre autour sans les abîmer, on va effectuer un carottage manuel en douceur autour du follicule pileux, à l’aide d’un punch, soit un petit outil en titane. Ensuite, délicatement, on prélève à l’aide d’une pince. En règle générale, toute la zone donneuse est rasée pour effectuer ce prélèvement.

Un travail minutieux et chronophage. C’est pour cette raison qu’on dit souvent que la FUE est réservée aux personnes qui n’ont pas besoin de beaucoup de greffons, car ceux-ci ont une durée de vie limitée une fois qu’ils sont extraits. Mais cela dépend de l’expertise du praticien ! Quelqu’un qui ne pratique que la greffe de cheveux sera forcément plus rapide qu’un praticien qui réalise d’autres types d’interventions.

 

Il n’y que 2 méthodes de greffe capillaire, c’est tout. Le reste est variante, optimisation ou… marketing.

 

Et l’implantation dans tout ça ?

FUT ou FUE, l’implantation peut, soit être réalisée via des trous de réception faits au bistouri dans lesquels sont positionnés les greffons, soit à l’aide de l’implanteur de Choï – un petit stylet doté d’une aiguille dans laquelle le greffon est inséré, et qui permet d’injecter le follicule pileux directement dans la zone qui en a besoin sans incision préalable.

Trous de réception ou implanteur, cela dépend en fait de l’expertise et des habitudes du praticien, qui peut également utiliser les deux méthodes, l’implanteur étant surtout choisi pour greffer les zones visibles ou complexes : la ligne capillaire, le vertex…

Il n’est pas rare que l’implantation soit réalisée par des assistant(e)s.  Ce n’est pas forcément un point négatif, du moment que ces petites mains, à l’instar des petites mains de la Haute Couture, sont expertes en leur domaine et parfaitement formées.

À noter que la nouvelle version du robot ARTAS (ARTAS iX) permet désormais de préparer la zone d’implantation (site making) et la réaliser lui-même en évitant les cheveux sains encore présents sur le crâne.

 

 

Variantes de la FUE : comment s’y retrouver

 

  • FUE patchy, sans rasage, sur cheveux longs…

Ce sont des variantes de la FUE qui correspondent à des besoins précis. La FUE patchy est une FUE où seule une partie de la zone donneuse est rasée : c’est notamment le cas chez les femmes, mais également chez les hommes aux cheveux suffisamment longs et qui désirent une greffe de cheveux avec un nombre de greffons peu élevés. Les cheveux recouvrent ainsi la zone rasée rendant la procédure très discrète.

Une FUE sur cheveux longs est une greffe où la zone d’implantation n’est pas rasée non plus, bien souvent dans une optique de discrétion. C’est la même chose qu’une greffe de cheveux sans rasage.

 

  • La greffe IFA – Implantation Folliculaire Automatisée

C’est une FUE automatisée ou robotisée : soit parce que le médecin va utiliser un punch électrique qui effectue une rotation lors de l’extraction, soit parce qu’elle est effectuée à l’aide du robot ARTAS, un robot intelligent d’avant-garde qui cible avec une extrême précision les bons greffons (en fonction d’un paramétrage précis) et effectue le carottage.

 

  • La greffe DHI – Direct Hair Implantation

DHI est un groupe international médical d’origine grecque spécialisé dans la greffe de cheveux. La greffe DHI est une greffe FUE dont les protocoles de réalisation ont été standardisés : l’extraction est manuelle ou faite à l’aide d’un punch électrique par une seule et même personne, tout comme l’implantation, qui elle, est effectuée grâce à un implanteur de Choï. Seule la catégorisation des greffons est relayée à une infirmière de même que le chargement de vos follicules dans l’implanteur.

Un médecin, ou un chirurgien, peut très bien pratiquer la greffe de cheveux de cette façon sans l’appeler greffe de cheveux DHI, car DHI est une marque déposée.

 

  • Le BHT – Body Hair Transplantation

Dans certains cas extrêmes, il est possible d’extraire des poils plutôt que des cheveux dans la zone donneuse, bien souvent parce que celle-ci n’est pas suffisamment fournie. Mais attention, les poils sont de moins bonne qualité que les cheveux, et en tant que patient, il faut s’attendre à ce que les résultats ne soient pas à la hauteur.

 

L’avis de Kapich

La greffe de cheveux est un art à part entière. Même si sa pratique s’est beaucoup démocratisée et que la FUE est une méthode non-invasive, cette intervention n’en reste pas moins complexe car chaque patient est unique.

Le diagnostic et donc les possibilités en matière de greffe dépendent de nombreux facteurs propres à chacun : qualité du cheveu, couleur, densité de la zone donneuse, taille du crâne, stade de calvitie, âge du patient, possibilité ou non de refaire une greffe plus tard, etc.

Ce qui fait la différence ? L’expertise et l’expérience du médecin et sa transparence envers vous, tant vis-à-vis de votre projet de restauration capillaire et du résultat possible, que de la façon dont il travaille.

Un praticien sérieux ne vous vendra jamais du rêve, répondra à toutes vos questions et vous proposera un projet réaliste.

 

Vous êtes d’accord ? Et vous, que pensez-vous des différentes techniques de greffe de cheveux ?

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