Si vous souffrez d’un effluvium télogène du au stress, sachez que cette chute de cheveux est généralement transitoire, de l’ordre de 3 à 6 mois. Mais traiter cette perte de cheveux à l’aide de médicaments efficaces – le minoxidil -, voire de remèdes naturels comme l’huile essentielle de romarin (sur lequel de récentes études s’avèrent prometteuses !) permet de relancer la pousse plus rapidement.
Ensuite, pourquoi ne pas agir aussi sur votre mode de vie afin de réduire (ou éliminer, c’est encore mieux !) les causes profondes de votre stress ? Car si vous êtes de nouveau stressée, c’est le cercle vicieux.
Agir sur le stress chronique
Bien sûr, il est impossible de prévoir une perte de cheveux qui survient à la suite d’un choc psychologique ou émotionnel intense (un décès, un divorce, un accident…).
En revanche, certaines personnes ont tendance à être plus stressées que d’autres, ou tout simplement mener une vie plus stressante : un job très exigeant, avec peut-être un supérieur hiérarchique qui l’est tout autant, nombreuses responsabilités, des difficultés personnelles au long cours, un problème de santé qui vous angoisse profondément, etc.
Dans ces cas-là, le stress devient chronique, aussi apprendre à le minimiser pour réduire l’impact qu’il peut avoir sur notre organisme (et nos cheveux) fait-il partie de la solution !
Voici 6 conseils pour vous aider à combattre le stress chronique qui cause votre chute de cheveux :
#1 Améliorer la qualité de votre sommeil
“Facile à dire”, nous direz-vous, notamment si vous souffrez d’insomnies comme le déclarent près de 16% des Français*. Mais stress et troubles du sommeil sont fortement liés ! Bien sûr, il ne s’agit pas de dormir neuf heures par nuit si naturellement vous en avez besoin de sept pour être en forme. Il est nécessaire d’identifier vos propres besoins, car c’est la qualité du sommeil qui compte avant tout. Il existe des règles de base qui favorisent un meilleur endormissement et un sommeil plus homogène. Parmi elles : se mettre au lit dès les premiers signaux (bâillement, fatigue, etc.), dîner léger, éviter le sport le soir (mais en pratiquer régulièrement), et lâcher les écrans au moins 30 minutes avant.
#2 Éviter les excitants comme le café ou le thé après 15h et réduire globalement leur consommation.
La caféine est un stimulant : en trop grande quantité il favorise le stress, les tremblements, et bu trop tard, il peut empêcher de dormir. Le cercle vicieux commence : vous avez mal dormi, vous êtes fatigué(e) et d’autant plus stressé(e), vous buvez trop de café pour tenir, puis vous n’arrivez à dormir, etc.
#3 Penser à soi et se poser les bonnes questions
Votre carrière est-elle trop stressante ? Est-ce que vous aimez réellement ce que vous faites ? Pourriez-vous apporter des changements à votre situation professionnelle, et même à votre façon de l’aborder, afin qu’elle vous rende moins anxieux et stressé(e) ? La personne la plus importante, c’est vous.
#4 Bougez-vous !
Se livrer à une activité physique régulière, en journée ou le matin, permet de mieux faire face et gérer son stress, comme en attestent un bon nombre d’études sur les bienfaits du sport sur l’anxiété ou sur le sommeil. Le sport est un anxiolytique naturel ! Trouvez celui qui vous convient – du yoga à la boxe en passant par la danse –, et faites-vous plaisir.
#5 Apprendre à respirer
Exercices de respiration ou de cohérence cardiaque, ces “exercices” sont très intéressants à réaliser pour celles et ceux qui ne tiennent pas en place, car trop angoissés ou sans cesse en train de penser. Car en se concentrant sur sa respiration et son corps, on déconnecte le mental ! Plus concrètement, la respiration lente et consciente stimule la réaction du système nerveux parasympathique qui nous aide à nous apaiser et réduire le stress.
Ensuite, vous pourrez associer la respiration à de la méditation pleine conscience : 5 minutes quotidiennes suffisent pour débuter.
#6 Prendre un bain de forêt
Une récente étude japonaise** a mis en évidence l’impact positif d’une balade en forêt hebdomadaire sur notre capacité à gérer le stress et sur notre santé mentale. Non seulement la promenade permet d’entrer dans une forme de méditation mais les arbres sécrètent des molécules – les phytotoncides – qui nous aideraient à abaisser le taux de cortisol, l’hormone du stress, et à ralentir notre fréquence cardiaque. Une raison de plus pour devenir plus respectueux de l’environnement.
L’avis de Kapich
Il existe bien d’autres astuces et habitudes à prendre pour réduire votre stress chronique pouvant être la cause d’une chute de cheveux plus ou moins importante. Prendre soin de soi et être bienveillant envers soi-même, s’écouter, sont les premières étapes vers un mieux-être et moins d’angoisse. N’hésitez pas à consulter un thérapeute si votre stress persiste. Il n’y a pas de fatalité ! Votre santé d’abord.
*Selon les résultats de l’étude de l’INSV / MGEN menée en 2015
** https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666535220300732