Minoxidil/ Finastéride Kapich vous explique

Minoxidil/ Finastéride Kapich vous explique
10 millions d'hommes en France souffrent de calvitie : génétique, hormones...
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Souvent à l’origine d’un mal-être qui déteint sur la confiance en soi (bien que certains hommes l’assument complètement), il est donc courant de chercher des solutions pour ralentir et lutter efficacement contre cette pathologie.

En matière de traitement contre l’alopécie androgénétique chez l’homme, deux médicaments sont reconnus et approuvés par la FDA : le minoxidil 5% – un médicament en vente libre en pharmacie – et le finastéride, qui nécessite une prescription et un suivi médical. Ces deux médicaments sont commercialisés sous des noms de marques différents (notamment Rogaine et Alostil pour le minoxidil, Propecia pour le finastéride) ou en génériques.

Vous vous demandez lequel du minoxidil ou du finastéride est le plus efficace ? Comment agissent-ils sur la calvitie ? Kapich fait le point.

 

Les causes de l’alopécie androgénétique

Pour mieux comprendre comment agissent ces deux médicaments anti chute de cheveux, il faut comprendre à quoi est due l’alopécie androgénétique et ce qu’il se passe dans notre organisme lorsqu’on en souffre.

L’alopécie androgénétique est causée par l’action de la dihydrotestostérone (DHT) une hormone dite androgène (masculine), elle-même provenant de l’hormone masculine qu’est la testostérone. Cette dernière se transforme en DHT sous l’action d’une enzyme (5-alpha-réductase). Ce processus est naturel, mais, chez les hommes prédisposés génétiquement, cela entraînera une chute de cheveux.

En effet, les follicules pileux de certains hommes sont plus sensibles aux effets de la DHT sur leur cuir chevelu que d’autres. Concrètement, son action va emballer le cycle pilaire, et induire un épuisement des follicules pileux.

Pour mieux comprendre le cycle pilaire, il faut savoir que les cheveux se développent en trois étapes, dont la durée est propre à chacune : une phase anagène (ou de croissance), une phase dite catagène où le cheveu cesse de croître et une phase télogène, ou de repos, juste avant la chute. À ce moment-là, le cheveu n’est plus rattaché à son follicule, puis un nouveau est produit, qui pousse l’ancien hors de l’épiderme. Un follicule pileux est programmé pour produire environ 25 cycles comme celui-ci.

Quand un homme est atteint de calvitie, les différentes phases du cycle sont réduites, les cheveux passent en phase télogène plus vite et au bout d’un moment, le follicule ne peut plus produire de cheveux.

En plus, le cuir chevelu voit son afflux sanguin réduit, tout comme son apport en oxygène, ce qui n’arrange rien pour les cheveux, alors comme asphyxiés.

 

Le Minoxidil contre la chute de cheveux

À l’origine, le minoxidil était prescrit pour les cas d’’hypertension sévère, mais l’un des effets secondaires était le développement d’une plus forte pilosité. Ainsi, il a été ensuite utilisé dans les cas de calvitie comme stimulateur de croissance des cheveux. Ce médicament va permettre de raccourcir la phase télogène (ces cheveux-là vont tomber encore plus vite) mais de prolonger la phase anagène des nouveaux cheveux produits. Néanmoins, son mécanisme d’action exact demeure encore flou. En outre, le Minoxidil est un vasodilatateur, c’est-à-dire qu’il dilate les vaisseaux sanguins : les follicules pileux sont mieux oxygénés et nourris, plus forts donc, et peuvent faire face à l’action néfaste de la DHT.

Le Minoxidil est donc capable de ralentir la chute des cheveux androgénétique, et constitue une solution efficace lorsqu’on n’a pas encore atteint un stade trop avancé de calvitie (il faut que les follicules soient encore actifs).

Le Minoxidil s’achète en vente libre en pharmacie, sous forme de mousse ou de spray, la mousse ayant l’avantage d’être plus pratique. La posologie est une application matin et soir, pouvant être réduite à une seule si votre cuir chevelu présente quelques rougeurs. En effet, le minoxidil peut être à l’origine de légères irritations dues à l’alcool qu’il contient, mais également le phénomène de “shedding”, soit un nombre important de cheveux en phase télogène qui tombent, donnant l’impression – temporaire – d’une chute plus importante. Mais ce phénomène fait partie du traitement : c’est une sorte de phase de mue, pour mieux repartir.

Le minoxidil est un traitement topique quotidien : si vous arrêtez, ses bénéfices s’arrêtent aussi, et la calvitie reprendre son cours “normal”. Les études montrent les premiers résultats après 3 mois d’utilisation, avec une augmentation de la densité capillaire.

 

Le finastéride (Propecia)

L’objectif du minoxidil et du finastéride est le même : ralentir visiblement la chute de cheveux, mais leur mécanisme d’action sont très différents.

Comme évoqué plus faut, la perte de cheveux androgénétique est causée par les actions de la DHT sur les follicules pileux, en raison de l’enzyme 5-alpha-réductase. Le finastéride inhibe l’action de cette enzyme. Ainsi, elle ne peut plus convertir la testostérone en DHT. Les niveaux de DHT étant réduit, la perte de cheveux est stabilisée, voire stoppée.

Toutefois, le finastéride est un médicament uniquement délivré sur prescription. Il nécessite un suivi médical adapté. Des effets secondaires comme l’impuissance ou la baisse de la libido ont été rapportés, et vous devez en parler à votre praticien si vous les expérimentez.

 

Finastéride ou minoxidil, que choisir ?

Demandez conseil à votre médecin ou à un dermatologue ! C’est lui qui sera le mieux à même de vous conseiller l’un ou l’autre. Vous pouvez d’ores et déjà commencer par l’application biquotidienne de minoxidil et observer les résultats.

À noter que le minoxidil est aussi disponible pour les femmes souffrant de calvitie dans sa version 2%, le finastéride étant réservé à l’usage masculin.

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