Mais la transition capillaire – qui consiste à abandonner tous les processus chimiques de transformation ou agressifs pour les cheveux et le cuir chevelu comme le lissage, les tissages, etc. – n’est pas toujours chose aisée… nos cheveux ont trinqué, et l’on a pris de mauvaises habitudes, dont il est souvent bien difficile se séparer (et c’est normal). Car par définition, une transition demande du temps et de la patience.
Alors, si vous ne souhaitez pas tout couper d’un coup, et que vous préférez opter pour la transition capillaire, Kapich vous donne 7 conseils pour faciliter cette étape.
Trouvez plusieurs coiffures adaptées
En transition capillaire, il va falloir mélanger deux textures de cheveux radicalement différentes, soit lisse et abîmée d’un côté, et frisée de l’autre à partir de la racine.
Ces coiffures doivent être faciles et rapides à faire (notamment quand vous êtes pressé ou tout simplement pas d’humeur) et compatibles avec votre nouvelle longueur. Parmi elles : les nœuds bantous (bantou knots), les torsades, des tresses (sans trop tirer sur les racines s’il vous plaît !), l’effet plaqué/mouillé, un chignon, etc. Attention, veillez à utiliser des attaches douces (pas de métal).
On coupe un (petit) peu tous les mois
Si vous n’avez pas eu envie de tout couper, vous allez devoir passer par une coupe progressive pour devenir revenir au naturel, mais gérer deux textures de cheveux radicalement différentes n’est 1/ pas toujours facile 2/ nécessite des soins et une attention particulière.
Mais il faut couper un peu, un demi centimètre, car des pointes abîmées et fourchues s’abîment davantage et peuvent remonter sur la tige. La patience sera de mise, les cheveux poussant au maximum d’un peu plus d’un cm/mois, ce qui peut provoquer de la frustration. L’idée n’est pas de faire pousser pour avoir les cheveux longs, mais bien de se débarrasser au fur et à mesure des extrémités traitées/lissées/détériorées et peu à peu faire place à vos nouveaux cheveux en pleine santé.
Démêlez vos cheveux en douceur, lorsqu’ils sont mouillés
…et bien hydratés (il faut que ça glisse donc après votre soin), soit avec un peigne à dents larges ou, encore mieux, avec vos doigts. Faites attention à retirer vos bagues au besoin pour ne pas accrocher vos cheveux. Pour bien démêler vos cheveux, commencez par les extrémités et progressez vers le haut. Ne soyez pas pressée, ce processus prend du temps. Il faut y aller doucement car des gestes brusques risquent d’abîmer et de casser vos cheveux déjà fragilisés. Enfin, de manière générale, manipulez vos cheveux le moins possible.
Hydrater et nourrir en profondeur, régulièrement
Quotidiennement, il faut hydrater vos cheveux à l’aide d’un spray hydratant, ou, version naturelle, un vaporisateur contenant un mélange d’huiles végétales et d’huiles essentielles… et ce, même si vous portez une coiffure protectrice ! Pour dormir et maintenir cette hydratation tout en préservant vos cheveux, portez plutôt un foulard en soie ou satin, idem pour l’oreiller, le coton étant très absorbant.
Vos cheveux auront bien sûr besoin d’être nourris et faire des masques profonds régulièrement aidera à les rendre plus doux et souples. Mieux vaut les réaliser une fois par semaine. Vous pouvez poser une serviette chaude le temps de la pose, cela permet d’ouvrir les cuticules et faire encore mieux pénétrer le produit.
Sèche-cheveux, fer(s) à lisser… haro sur la forte chaleur !
Il est tentant de retomber dans les habitudes de lissage, surtout si vous êtes dans une phase de transition particulièrement difficile. D’un seul coup, on a envie de tout laisser tomber. Pourtant, le mieux est bien de se passer de chaleur – et donc de laisser vos cheveux sécher seuls – ou d’utiliser la chaleur douce du séchoir (réglée au minimum).
En revanche, les occasions spéciales existent ! Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Dans ce cas-là, veillez à utiliser un appareil qui respecte la fibre, ainsi qu’un spray doux et protecteur. Du reste, certaines coiffures comme les torsades ne requièrent aucune chaleur.
N’utilisez pas non plus de produits texturisants
Notamment parce que ces produits ne sont pas toujours clairement identifiés comme des produits qui vont modifier la texture de vos cheveux. Et même si ces légers défrisants rendent vos cheveux plus faciles à coiffer, ils contiennent des produits chimiques qui en altèrent la nature. Et c’est précisément ce qu’on ne veut plus.
Ne vous fixez pas de date limite
…et voyez comment votre transition capillaire évolue, comment vous vous sentez. En fait, cela dépend vraiment de vous. Allez-y par étapes. Peut-être qu’après quelques mois à peine (1, 3, 6…), vous vous sentirez déjà à l’aise pour tout couper.
Vous pouvez même créer un journal de bord, ce qui vous permettra aussi de suivre l’évolution de vos cheveux et exprimer vos ressentis.